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Elyes Fakhfekh : Certains utilisent le rapport de la Cour des Comptes pour m'attaquer

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Invité dans Midi Show de ce vendredi 19 février 2016 pour parler du rapport publié par la Cour des Comptes au titre de l'année 2013 et qui a dévoilé la disparition de plusieurs sommes d'argent alors qu'il occupait le poste de ministre des Finances, Elyes Fakhfekh a assuré que la Cour des Comptes n'a pas bien fait son travail et que les médias n'ont pas pris la peine de vérifier leurs informations avant de créer le buzz.

 

Les réponses du ministère des Finances ignorées


Elyes Fakhfekh a assuré que le rapport en question contenait déjà les réponses du ministère des Finances à toutes les remarques de la Cour des Comptes, mais qu'aucun média n'en a parlé.


Il a ajouté que certaines personnes ont trouvé bon d'utiliser ce rapport pour s'attaquer à la personne du ministre mais qu'elles ont bafoué le travail de tout un ministère et remis en question la crédibilité même de l'Etat.

 

Il n'y a pas de raison pour parler d'un manque de transparence


Walid Ben Salah, ancien secrétaire général de la commission des Experts Comptables, a indiqué que la plupart des remarques concernait le manque de documentation et l'absence de preuves pour certaines transactions.


A cela, Elyes Fakhfekh a rappelé que le rapport même de la Cour des Comptes a indiqué que ses remarques à propos du manque de documentation n'ont pas eu d'impact sur les équilibres monétiques au cours de l'année 2013.


Elyes Fakhfekh a ajouté qu'une commission de transparence a été mise en place alors qu'il était ministre des Finances et a permis à la Tunisie d'améliorer son score de transparence de 11 points à 42 points entre l'année 2010 et l'année 2014.


Le prix du pétrole à l'origine du déficit budgétaire

 

Walid Ben Salah a remarqué que les dépenses de l'Etat en 2013 ont dépassé les revenus de 1.464 milliards de dinars et ce malgré la validation d'une Loi de Finances complémentaire au cours du mois de décembre 2013 alors que toutes les données économiques étaient déjà connues.


A cela, Elyes Fakhfekh a répondu que le prix élevé du baril de pétrole, qui  avait couté aux caisses de l'Etat près de 3000 milliards de dinars, était l'une des plus grandes raisons du déficit budgétaire de l'Etat en 2013. La baisse du prix du pétrole en 2015 a permis à l'Etat Tunisien d'économiser près de 2200 milliard de dinars mais le taux de croissance n'a pas suivi.